La défense extérieure contre l’incendie en France est un dispositif mis en place par l’État afin de gérer au mieux les situations d’incendies à tout moment lorsqu’elles surviennent. Elle se base principalement sur la gestion et l’alimentation en eau des services d’incendies et de secours. Si vous désirez savoir davantage sur ce dispositif, cette foire à questions vous sera d’une grande utilité.
Quel est le but de la défense extérieur contre l’incendie en France ?
La défense extérieure contre l’incendie en France a pour objectif d’assurer en fonction des besoins qui résultent des risques à prendre en considération, l’alimentation en eau des services d’incendies et de secours. Elle est d’ailleurs mise sous l’autorité du chef de l’hôtel de ville ou sous la tutelle du président de l’établissement public de coopération intercommunale.
La défense extérieure contre l’incendie en France est en effet fixée par le code général des collectivités territoriales depuis plus d’une quinzaine d’années. Bien qu’elle ne réponde pas en réalité à une norme internationale, elle relève cependant d’une approche décentralisée.
Par ailleurs, le cadre juridique de la défense extérieure contre l’incendie en France ne fixe pas de valeur de débits de points d’eau incendie. Toutes ces valeurs sont déjà définies par le règlement départemental élaboré par les maires et l’ensemble des parties prenantes. Pour plus d’informations, contacter un spécialiste de la vente de bornes d’incendie comme Stelem serait une excellente idée.
Quels sont les acteurs qui interviennent dans la défense extérieure contre l’incendie en France ?
Trois différents groupes d’acteurs interviennent dans la défense extérieure contre l’incendie en France.
- Les maires : ce sont eux les premiers groupes d’acteurs impliqués dans la défense extérieure contre l’incendie en France. Ils mettent à la disposition du service des sapeurs-pompiers, les moyens nécessaires, c’est-à-dire les ressources en eau pour répondre efficacement lorsque survient un incendie. Ils contrôlent et veillent sur la bonne utilisation de ces ressources.
- Les gestionnaires des réseaux d’adduction d’eau : ceux-ci sont sur instructions des maires, chargés de l’installation, du contrôle de débit et de l’entretien des prises d’eau incendie.
- Le service départemental d’incendie et de secours : ce service est utilisé généralement dans le cadre de l’exécution des missions de secours.
Le rôle de ces différents acteurs est défini officiellement dans l’arrêté DECI du 27 octobre 2017.
Peut-on considérer les lieux privés comme les piscines comme étant des points d’eau incendie ?
On considère comme point d’eau incendie, tout ce qui garantit une certaine pérennité dans le temps. C’est-à-dire une bonne capacité de rétention d’eau durant toute l’année. Ce n’est malheureusement pas le cas des piscines par exemple.
De même, en dehors de ce critère, le point d’eau doit demeurer accessible de façon permanente sans risque d’obstacles pour tous les véhicules incendiés. À ce niveau aussi, toutes les piscines ne sauraient être éligibles. Au cours d’une intervention, l’utilisation d’une piscine selon l’évaluation de la situation pourrait être possible si la ressource et l’accès les permettent.
Lorsqu’une commune dispose d’un point d’eau naturel, à quelle distance doit-il être des habitations pour être protégé ?
L’existence d’un point d’eau naturel doit répondre à un certain nombre de critères comme la pérennité de la ressource dans le temps et l’accessibilité pour les véhicules incendies. Si l’un de ces critères est défaillant, il reviendra au maire de l’intégrer dans sa liste d’inventaire des points d’eau incendie. Par ailleurs, en fonction des risques et de l’immensité du point d’eau, celui-ci doit rester à une distance située entre 100 et 200 mètres des habitations.
En dehors de cet aspect, il est important de veiller à l’entretien du point d’eau afin de s’assurer qu’il contient toujours ce précieux liquide. Cela permettra de toujours faire face aux situations d’incendies lorsqu’elles se produisent.