La construction d’une maison implique obligatoirement des travaux d’assainissement afin de prévenir des maladies comme le choléra ou la diarrhée. En effet, l’eau issue des douches, des toilettes, de la vaisselle et des linges ne peut pas être réintroduite dans la nature sans avoir fait l’objet de traitements. Les travaux d’assainissement sont répertoriés en diverses catégories. Découvrez-les dans l’article qui suit.
L’assainissement collectif
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Caractéristiques
Appelé aussi tout à l’égout, ce système d’assainissement se base sur un rejet des eaux usées dans le réseau mis en place par la ville. Ces eaux sont traitées à la station d’épuration. Il est à noter que si la commune est dotée de ce système, le raccordement de votre maison au réseau collectif est obligatoire. Lors d’une nouvelle acquisition, il est primordial que vous connaissiez l’emplacement du site afin de déterminer s’il peut être raccordé ou non à l’égout principal.
Les maisons sont généralement construites à proximité des tuyaux de raccordement. Mais si votre résidence est assez éloignée, les frais de raccordement peuvent être coûteux.
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Types de réseaux
En assainissement collectif, on distingue deux types de réseaux :
- Le système unitaire : les eaux usées et les eaux de pluie sont traitées dans les mêmes tuyaux.
- Le système séparé : le traitement des eaux se fait dans deux canalisations différentes. Ce système est d’ailleurs plus écologique du fait de la réutilisation des eaux de pluie.
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Quelques réglementations relatives à l’assainissement collectif
Dans le cadre d’un raccordement collectif, le propriétaire d’une maison doit raccorder son système d’assainissement selon les délais impartis que ce soit lors des travaux de construction ou de rénovation. Les frais sont à la charge du propriétaire et il est aussi tenu de payer la redevance assainissement fixée par la commune.
Le coût moyen de travaux d’assainissement collectif varie entre 500 € et 5.000 €. Il dépend surtout de la distance entre votre habitation et le point de raccordement collectif.
L’assainissement non collectif
L’assainissement non collectif ou assainissement individuel concerne les maisons construites hors des zones d’assainissement collectif. Par conséquent, si la maison ou le terrain ne peut pas être raccordé au réseau collectif, un système de traitement des eaux usées doit être installé par chaque propriétaire.
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Types d’installations
Vous pouvez utiliser :
- une fosse toutes eaux remplaçant la fosse septique dans les installations modernes. Elle peut collecter les eaux usées de la maison.
- des équipements certifiés (lagunes, mini-stations d’épuration des eaux usées) : le lagunage étant une technique de purification naturelle de l’eau, on crée des bassins «tampon» à travers lesquels les eaux usées vont être décantées pour être ensuite déversées dans le milieu naturel.
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Étapes pour un assainissement individuel
Après une reconnaissance du site, il faut procéder à l’étude du sol. L’intervention d’un bureau d’études est recommandée pour mieux connaître l’état du sol. Cette étude déterminera aussi le dispositif approprié pour l’assainissement de l’habitation.
Un formulaire de déclaration d’installation mentionnant le système d’assainissement choisi est envoyé au SPANC (Service public d’assainissement non collectif). Cette déclaration constitue d’ailleurs l’une des pièces pour l’obtention du permis de construire.
Après validation du projet par le SPANC, le propriétaire peut faire appel à des professionnels spécialisés dans les travaux d’assainissement comme SARL HAMM ASSAINISSEMENT pour installer un tel système. Le choix de la société est important car en cas de non-conformité, les travaux doivent être totalement ou partiellement refaits.
Pour l’installation de systèmes d’assainissement non collectifs, le coût est compris entre 3 000 euros et 15 000 euros. Ceci dépend de la taille de l’installation, du système de drainage et du coût de SPANC.
En outre, des contrôles réguliers sont effectués afin d’inspecter l’état du système d’assainissement non collectif.